Le Grand Prix de la Créativité du Festival Automobile International a été remis à Didier Gambart, président de Toyota France, pour le concept Setsuna, lors d’une grande cérémonie qui s’est tenue à Paris.

Les 32 membres du jury, constitué de journalistes et de personnalités reconnues de l’univers du luxe, de la mode et du design, a été séduit par la technique de fabrication traditionnelle qui tranche avec l’aspect le plus souvent très futuriste des concept-cars.

« Nous sommes très heureux de recevoir ce Grand Prix de la Créativité dans un cadre aussi prestigieux. Dans un univers automobile de plus en plus marqué par les nouvelles technologies et la connectivité, le concept Setsuna entretient l’idée que la voiture reste un objet de désir qui suscite l’émotion et la passion, des valeurs très importantes chez Toyota ». Didier Gambart, président de Toyota France

Le choix d’une structure et d’habillages en bois, matériau durable mais qui évolue dans le temps, traduit l’intention de Toyota de donner une forme à la relation que bâtissent les gens avec leur voiture. La Setsuna symbolise la façon dont une automobile se transforme progressivement et gagne une valeur affective au fil des ans, comme si elle absorbait les aspirations, les souvenirs et les émotions des générations successives d’une famille.

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Pour restituer cette idée, Toyota a sélectionné des essences de bois distinctes pour les différentes parties de la voiture, notamment les panneaux extérieurs, le châssis, le plancher et les sièges. Le bois apporte des caractéristiques spécifiques très intéressantes, absentes des voitures conventionnelles : il peut durer des générations s’il est bien entretenu, tandis que sa coloration et sa texture évoluent en fonction de l’environnement (en particulier la température et l’humidité) ainsi que des conditions d’utilisation, en lui donnant un aspect et une patine uniques.

  • Nous avons étudié différentes façons d’exprimer le concept et sélectionné différentes essences de bois pour des usages précis, comme le cèdre du Japon pour les panneaux extérieurs et le bouleau japonais pour le châssis. Pour l’assemblage, nous avons adopté une technique de menuiserie japonaise traditionnelle dite okuriari, un procédé employé dans la fabrication des poutres et des linteaux, qui permet de se passer de clous et de vis. Une fois achevée, la carrosserie évoque la coque d’un bateau. Nous aimerions aussi qu’en la regardant, les visiteurs imaginent la personnalité propre que prendra petit à petit la Setsuna au fil des ans. D’ailleurs, elle dispose d’une horloge graduée sur 100 ans qui comptabilisera le temps d’une génération à l’autre. Kenji Tsuji, l’ingénieur Toyota qui a supervisé le développement de la Setsuna
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